[D.Gray Man Heart] | Marianne Brill de La Vallière | ✗

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Le diable ne donne rien pour rien. Au moment où le sujet meurt, Satan propose son marché. La vie sauve contre une totale soumission. La promesse de faire le mal. On appelle cette "transaction" le Serment des Limbes...."Lex est quod facimus". Le possédé écrira la loi nouvelle par ses crimes.

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Ce qui est triste, ce n'est pas seulement que le nazisme ait existé, qu'il ait contaminé un peuple entier et provoqué le massacre de millions de personnes, ni que cette monstruosité persiste encore aujourd'hui, partout sur la planète. Le plus triste, vraiment, c'est qu'il y ait une telle haine au fond de chacun de nous. Sans exception.

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Son visage sombre était jeune, mais au moindre sourire son expression prenait la beauté ambiguë d'un couteau.

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Marianne, Marianne. Un doux prénom, n'est-ce pas ? Une jeune et ravissante femme à la douceur d'un nuage & aussi bienveillante qu'un ange, c'est ça que le monde imagine ? Marianne... à peine, tu ouvres la bouche qu'on raille immédiatement cette image de notre tête. Certains diront clairement que c'est complètement stupide de vouloir t'approcher, juste par envie. En vérité, plus personne ne sait si quelqu'un t'a rendue comme ça ou si tu étais déjà ainsi, mais il est clair que certaines choses ne changent pas avec les années.

Marianne, oui. Tu es cette franchise, cracheuse de cruelles vérités qui n'en finissent jamais. Quand certains diront que tu n'es rien d'autre qu'une mauvaise langue particulièrement détestable, d'autres à l'inverse seront les premiers à crier haut et fort que t'es une femme vraie, authentique, celle qui n'a pas peur de dire les mots et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Une éternelle piqûre de rappel ramenant le monde à sa triste réalité.

Marianne, Marianne. C'est ce un beau sourire hautain, incrusté sur ton visage de marbre blanc qui nous revient. Le monde pense de toi que tu n'es qu'un monstre sans cœur, une véritable ordure. On te fixe d'un regard noir, en souhaitant que ta vie entière s’effondre sous tes pieds. Mais au final, ta vie n'est-elle déjà pas complètement détruite ? Mélancolique, voilà ce que tu es au fond. Tu repenses encore et encore à ce que ta vie aurait pu être. Au fond, on se demande si tu ne pleurais pas, au moins un petit peu. Si tu n'es pas malheureuse, en fin de compte.


Petite, on te disait toujours que « Tout ce qui ne tue pas rend plus fort ». C'était une connerie. Du moins dans son acception banale et contemporaine. Au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. Elle use. Fragilise. Affaiblit. L'âme humaine n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C'est une membrane sensible, vibrante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée pour l'éternité.

On dit souvent que pour raconter une histoire, il faut toujours commencer par trouver un début, qu'il faut chercher les événements marquant et en dérouler le fil, jusqu'à remonter aux origines. Il y a des histoires que tout le monde connaît, comme les contes ou les mythes, avec des fins heureuses ou malheureuses et qui pourtant sonnent comme des évidences pour tous. Tout le monde connaît la fin de ces histoires, mais personne n'en connaît précisément le début.

La vie de Marianne aurait pu être parfaite et sans tâches sur le tableau. Elle aurait pu être belle, riche, connue et désirée. Elle aurait pu jouir de la vie et des privilèges de la noblesse qui lui avait été offert par sa naissance. Elle aurait pu avoir un mariage d'amour. Elle aurait pu. Mais elle en était loin.

Tout d’abord, il y a ce couple que forme Jean et Anne de la Vallière. Est-ce qu'ils s'aiment ? Pas vraiment. Il ne fait pas bon d'aimer à cette époque. On cherche à amélioré sa classe sociale, sa richesse et à faire perdurer son nom. Alors on prend un beau parti, on fiance et on épouse : les sentiments n'ont pas leur place dans ce monde. La nuit de noce est bien souvent à l'image du couple : froide, rapide et cruelle. Mais il faut un héritier et vite. Alors ils accomplissent leur devoir et au bout de quelles semaines, la nouvelle tombe : un enfant arrive. Lui est soulagé, elle est peut-être heureuse.


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Marianne est née à Paris en 1771, en France. Elle n'est pas première née. Loin de là même. Elle est même la dernière enfant du couple que forme Jean et Anne de La Vallière, tout deux membres de l'aristocratie.

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Ce n'est pas vraiment quelqu'un que l'on pourrait qualifier de gentil, mais aller jusqu'à dire qu'elle est méchante ne serait pas beaucoup plus vrai.

Qui sait. Certains se souviennent peut-être, alors que d'autres auront oubliés. Quelqu'un l'a-t-il rendue comme ça ou était-elle déjà ainsi ? Une chose est sûre : il est irréfutable que certaines choses ne changent pas avec les années.

Elle se démarque de la foule et de son temps. Marianne, c'est de l'aventure, de l'assurance, du donnant-donnant, un humour atroce, de la taquinerie et du sarcasme quand elle le désire. C'est cette femme qui vit, qui boit, qui danse sans se soucier du reste du monde et qui n'hésitera jamais à se battre pour ce en quoi elle croit. Elle n'hésite pas à se mesurer à plus grand qu'elle, et même à y aller avec les poings si besoin, quitte à se prendre un coup dans la face. C'est celle qui va commettre une connerie de temps à autre juste parce que là, maintenant tout de suite, elle veut le faire et tant pis pour les représailles. Elle en a vu d'autres, Marianne. Ce n'est pas une petite ecchymose qui va l'arrêter. Et puis au pire, si ça ne leur plaît pas, ils pourront toujours l'exploser : au moins elle mourra pour de bon cette fois.

Marianne, elle repenses encore et encore à ce que sa vie aurait pu être, sans tout ça.

Au fond, demande lui si elle ne pleurerait pas, au moins un petit peu. Si elle n'est pas malheureuse de temps à autre. Demande lui si quand elle commence à aimer, à sentir cette petite brèche dans son cœur, qu'elle sent qu'il est en train de fondre, demande lui s'il n'est pas plus simple pour elle de fuir en niant et de disparaître en refermant à jamais la fissure. Parce que Marianne, c'est cette femme seule, brisée, abandonnée, qui est terrifiée à l'idée de recommencer à aimer. Marianne, c'est être condamné à voir ceux qu'on aime mourir, encore et encore, sans pouvoir les sauver parce qu'on ne peut pas faire obstacle au cycle de la vie. C'est cette femme qui aime fort, si fort qu'elle pourrait sacrifier sa propre vie pour sauver un être cher.

❅ En 8 ans de role-play, Marianne est le seul personnage qui a était ré-écrit plus de 2 fois, avec 6 fois à son compteur.
❅ Elle a changer 7 fois d'avatars avant de finalement revenir à celui d'origine, avec l'accord de Nina (j'étais d'ailleurs à deux doigts de pleurer quand elle m'a dit oui).
❅ Réussir à avoir un perso avec Elsa de Frozen était un rêve de 6 longues années. :potfeel:
❅ Au fur et à mesure qu'elle changeait de tête, elle devenait vraiment de plus en plus insuportable (heureusement pour le monde et pour moi-même, ce n'est plus le cas).
❅ Son nom d'inscription devait être "Marianne C. de La Vallière". Mais FA a fait "nop" : il allait manquer une lettre. Si ça vous intéresse, un pseudo ne peut donc comporter que 25 caractères (espace compris).
❅ En parlant de son nom, "Marianne" était un prénom temporaire que j'ai fini par garder à cause de l'habitude (un peu comme Bébou qui devait s'appeler Milo sauf que bah enfait non :lol:).
❅ C'est Dess qui a choisi l'image de la banière.
❅ C'est encore Dess qui a supporter absolument toutes mes craintes, again.
❅ Et c'est toujours elle qui a eu les preview.
❅ Je m'excuse auprès de toutes les personnes qui était hype à l'idée d'avoir un autre akuma.
❅ Plus j'avancais dans sa fiche et moin ça collait. :peter:

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Tout d’abord, il y a ce couple que forme Maximillien et Thérence de La Vallière. Est-ce qu'ils s'aiment ? Pas vraiment. Il ne fait pas bon d'aimer à cette époque, surtout lorsque le but premier des anciens est de chercher à améliorer la classe sociale, la richesse et à faire perdurer le nom de sa famille. Alors on prend un beau parti, on fiance et on épouse : les sentiments n'ont pas leur place dans ce monde. La nuit de noce est bien souvent à l'image du couple : froide, rapide et cruelle. Mais il faut un héritier et vite. Alors ils accomplissent leur devoir et au bout de quelles semaines, la nouvelle tombe : un enfant arrive. Lui est possiblement soulagé, elle est peut-être heureuse.

Il s'écoule ainsi neuf mois. Neuf longs mois et de pénibles heures d'accouchement ponctuées de cris, de lamentations et d'ordres lancés d'une voix sèche et pressée. Lui est planté là et regarde le tout : il se tient près de son épouse contre toute attente et ressent cette énorme bouffée de fierté pour cette femme qui est la sienne. A vrai dire, il est même complètement admiratif et il ne l'a jamais autant aimé qu'à cet instant précis : elle avait toujours était son Némésis, son pire cauchemar. Cette femme qui s'arrangeait toujours pour lui faire vivre un enfer, et voilà qu'il éprouvait aujourd'hui de la tendresse pour elle. Quelques heures plus tard, une petite fille est née : Marianne vient de venir au monde.

Il y a toujours ce couple. Est-ce qu'ils s'aiment ? Peut-être pas, mais les choses ont changées : il y a de la tendresse entre eux. Ce n'est pas l'amour fou, mais ils parviennent à s'apprivoiser et à se completer chacun à leur façon. Et ce n'est finalement pas si mal. Il y a la complicité qui vient petit à petit et ils se surprenent finalement à s'apprécier l'un l'autre. C'est dans cette idée qu'arrive la nouvelle : il y en a un autre. Un autre enfant se prépare à venir au monde. Bien qu'ils n'aient jamais songé à une grande famille, ce n'est peut-être pas si mal et ils l'acceptent sans hésiter. Tout recommence exactement de la même manière, sauf que cette fois c'est plus rapide et les pleurs retentissent dans toute la propriété. Ils se sourient, il passe une main réconfortante dans ses cheveux puis dépose un baiser sur son front. Cette fois, c'est un petit garçon : Léandre.

Enfin, il y a nouvelle fois ce couple, cinq ans plus tard. Deux enfants sur les bras, deux petits monstres, deux veritables petites terreurs et un troisième qui est en route. Le dernier cette fois. Trois c'est bien, plus c'est trop. Heureusement que les domestiques sont là pour aider et réparer les dégats. Il y a l'accouchement et ces paires d'yeux bien trop curieux par-dessus le petit lit, qui lancent des regards intrigués en direction de la petite chose rose bien trop agîtée et qui pleure bien trop souvent à leur goût : Geneviève.

Ils sont trois enfants, un garçon et deux filles.

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Du charme, de la sensualité, de la vivacité et de la placidité. Elle ne fait pas dans la dentelle et se résume pourtant par ses simples mots : d'une beauté envoûtante. Telle apparaît Marianne qui attire le regard et la sympathie. C'est cette femme qui possède l'aura qui captive et qui fascine, celle qui laisse au creux de l'estomac cette peur de détourner son regard d'elle, sous peine d'être changé en statue de sel. Elle possède cette facilité d'approche et cette aisance à communiquer avec le monde, à qui elle transmet constamment sa bonne humeur. C'est une flamme. Tantôt de celles qui brûlent, consume, détruisent et ruinent tout sur leurs passages, tel un feu de forêt qui semble ne jamais finir, tantôt de celles qui réchauffent jusqu'au plus profond des os, de celles qui feraient fondre un mur de glace, qui produisent et entourent d'un sentiment d'apaisement, de chaleur et de bien-être. À la fois flegmatique et ardente, difficile de déterminer la nature de sa prochaine action.

Marianne est cette femme farouchement indépendante mais également libre d'esprit qui se refuse bien souvent aux mœurs de la société. Elle force les limites et accède aux lieux interdits, refuse totalement cet idéal féminin imposé par les hommes et rejette tous ces mariages basés sur des intérêts financiers et patrimoniaux. Déterminée, elle sait ce qu'elle veut et n'en démord que très rarement, si ce n'est dire jamais. Marianne, c'est de l'aventure, de l'assurance, du donnant-donnant, de la franchise et ce sarcasme surprenant lorsqu'on la pousse à bout. C'est cette femme qui vit, qui danse et qui chante sans vraiment se soucier de ce que le reste du monde en pense. Elle a cette manie de tout mettre en pause d'un coup, juste pour s'asseoir en silence et profiter d'un moment d'insouciance loin du monde et de ses ravages. Tendre et douce avec ses plus proches amis et sa famille, cette dernière prime sur tout : elle est prête à tout pour les protégés, même à la pire des atrocités. C'est cette femme qui n'hésite pas à faire obstacle, à se mesurer à plus grand qu'elle, ni même à y aller avec les poings si besoin, quitte à se prendre un coup dans la face parce que de toute façon ça ne sera pas la première, ni la dernière. Elle en a vu d'autres, Marianne. Ce n'est pas une petite ecchymose et encore moins des sermons qui vont l'arrêter.

Marianne est une véritable figure de proue, pas de la porcelaine fêlée.

Grande sœur :  [Crash:test] n.f
Amie de tous les instants avec qui on partage des souvenirs plus ou moins glorieux, mais toujours inoubliables. Acolyte indispensable, compagne de bataille et pilier inébranlable. Tantôt rebelle qui nous apprend à défendre nos espaces et nos droits, tantôt mer calme qui apporte refuge et réconfort.
[Voir aussi : Role model, Complice, Marianne]

Petit frère : [Mi:nus] n.m
On adore l'embêter et il nous aide à rester jeune même s'il adore nous rendre vieux. Trésor à protéger. Ne donne pas toujours la réplique ou la réponse attendue, provoquant parfois l'hilarité. Sketch entier à lui tout seul. Fan numéro un en secret et ne l'admettra absolument jamais.
[Voir aussi : Pourri gâté, Jeunesse éternelle, Léandre]

Grand frère : [Big:Brother] n.m
Personne sur qui on aime s'appuyer et chez qui on pourra toujours trouver refuge. Il nous donne un aperçu de ce qu'il faut faire (ou pas) tout en nous protégeant. Ami des plus fidèle et loyal, compagnon de route et pourtant adversaire dans certaines batailles. Conseiller favori et avocat après une bêtise.
[Voir aussi : Crash test, Héro, Léandre]

Petite sœur : [Mini:Moys] n.f
Dernière version de la famille condamnée à être la « petite dernière » toute sa vie. Considérée comme la plus gâtée, on garde néamoins pour elle une affection particulière. Connait tous les secrets des aînés et les places souvent sur un piédestal. Soutient lors de journées difficiles, même si elle change parfois les choses en compétitions.
[Voir aussi : Princesse, Enquiquineuse, Geneviève]

Bloody Mari :

Une sinistre application du principe selon lequel l'eau est présente dans tous les organismes vivants, les rendants eux-même des objets maîtrisables. Mettant en danger autant le corps que l'esprit de la cible, cette technique permet à Marianne d'imposer sa volonté à un organisme, puis d'en contrôler le mouvement.

Il est possible de résister aux effets de la maîtrise du sang et de se libérer de l'emprise lorsqu'elle est appliquée à une cible d'un rang similaire (ou supérieur) à celui de Marianne.